voici quelques observations intéressantes :
1. Une coupe longitudinale a été effectuée sur le thalle. La structure tissulaire est bien visible, permettant de différencier la cuticule, quelques pores (qui ne se trouvent malheureusement pas dans un plan de coupe), les chambres aérifères et leurs cellules chlorophyliennes. On retrouve aussi les rhizoïdes (non représentés ici) filaments unicellulaires et dont la structure est particulière.
2. Des anthéridies - une coupe d'un lobe des anthériodiophores a permi d'isoler quelques anthéridies. A maturité les anthéridies laissent échapper les anthérozoïdes biflagellés
Les anthérozoides s'observent difficilement à faible grossissement. On les discerne en fond noir, mais c'est surtout en contraste de phase qu'on peut les observer. A 100x immersion (1000x) les anthérozoides sont bien identifiables. Une tentative de coloration à l'éosine permet de mieux mettre en évidence les flagelles. Les anthérozoides se présentent enroulés sur eux-mêmes lorsqu'ils sont dégagés de l'anthéridie, comme s'ils étaient enfermés dans un mucilage, mais il s'animent d'un mouvement vibratoire très rapide et on constate rapidement des individus aux flagelles déployés.
3. Les archégoniophores recueillis étaient soit déssechés, soit immatures... une dissection a été tentée et l'on a pu isoler un archégone.
4. Des corbeilles à propagules sont aussi présents.
les spécimens sont conservés en préparation semi-permanente, milieu eau + glycérine + alcool + acide acétique, sans coloration.
liens externes :
photographies de Marchantia polymorpha - Katholieke Universiteit van Leuven
cycle de reproduction de Marchantia polymorpha
une page sur les Hépatiques, par Jean Dexheimer